Pilier du Bagnols historique : la crêperie de Jocelyne !
- 10 / 03 / 2022
- Agri-viticulture, Vie économique
- Bagnols-sur-Cèze
L’agriculture est le lien qui unit l’homme à sa terre et permet à tous de s’alimenter. L’alimentation et l’agriculture sont d’une importance cruciale, à l’heure où nous sommes de plus en plus nombreux : soutenons nos producteurs et nos éleveurs pour toujours plus de proximité et de qualité !
Voici les constats issus des rencontres que j’ai réalisées auprès des acteurs du monde de l’agriculture dans la 3ème circonscription, dans toute leur diversité.
Ce projet d’irrigation démontre la nouvelle place du politique, garant d’un partage équitable et arbitrant la priorisation des ressources. Il facilite et accompagne ainsi le passage du stade de projet d’irrigation au déploiement des asperseurs. Il s’engage dans le temps long. Sans conviction rien n’est possible !
Ce projet, issu d’un constat partagé, est le parfait exemple d’action répondant utilement à l’évolution du climat avec des moyens raisonnés et fédérés. Le contexte n’est cependant pas facile…
L’agribashing est tenace et organisé. Il est dévastateur, dans une période où les nouvelles vocations sont nécessaires pour assurer la relève. Le nombre d’exploitations sans repreneur est croissant. Les installations de nouveaux agriculteurs sont peu nombreuses et difficiles. Comment inverser cette tendance lorsque le soutien ne s’appuie que sur un modèle de subventions indexées sur le prévisionnel? L’agriculteur ne maîtrise pas encore le dérèglement climatique et n’a pas le souhait ni le temps de répondre aux attaques incessantes de détracteurs : ce n’est pas son métier.
Je crois que le modèle de subvention doit être soutenu, mais revu pour envisager l’agriculture avec des comptes de résultats au vert : c’est un métier rémunérateur si l’on s’en donne les moyens, si la passion est là, et s’il l’on ne guette pas les subventions comme une fin en soi, un moyen de réussir...
La bonne bouffe dépend des revenus des agriculteurs. De leur niveau de vie dépend la qualité de ce que l’on mange !
Un signal politique fort pour soutenir la volonté de développer une agriculture sans effet de mode, en évitant les transformations trop rapides qui ne répondent pas au marché et ne supportent pas la concurrence européenne ou extra européenne : c’est le sens de mon engagement.
Une idée de l’agriculture sans les agriculteurs n’est pas envisageable :
Le souhait : contribuer à des échanges à partir de clusters, des groupements existants pour entretenir le lien indispensable entre le politique et l’agriculteur.
La proposition : développer des moyens en s’appuyant sur l’industrie du futur, de la terre à l’assiette. Des axes de travail sur la pénibilité du métier en réfléchissant à la robotisation des activités, les coopératives de données pour optimiser la production et contribuer à l’adaptation aux marchés.