Revenons au fond et ne parlons plus de La Sécurité mais DES Sécurités

Dans une France profondément divisée, il est de coutume d'opposer deux visions diamétralement opposées de la Sécurité.

  • Une vision, jadis de gauche, centrée sur la sécurité économique, la défense de l'emploi et des acquis sociaux. Mais que la gauche porte de moins en moins, obnubilée par la défense de certaines minorités.

  • Une vision, jadis de droite, centrée sur la lutte contre la délinquance et la répression des violences. Mais à laquelle la droite n'a pas toujours alloué les moyens nécessaires, en raison des efforts de rationalisation budgétaire qu'elle a dû accepter pour demeurer dans les critères Européens

Aujourd'hui, l'immense majorité des français s'inquiète pour l'une, pour l'autre de ces sécurités, et souvent pour les deux, sans pour autant faire évoluer la sémantique : on parle toujours de “LA sécurité” de façon réductrice.
Même dans les territoires périurbains et ruraux comme le nôtre, la 3ème circonscription du Gard, la hausse des incivilités se poursuit tandis que la précarisation et la paupérisation de tranches de plus en plus nombreuses de notre population augmente. Face à cette double insécurité, des mouvements comme celui des Gilets Jaunes ont exprimé une colère légitime, même s'ils n'ont pas pu faire émerger de propositions concrètes.

Ces propositions, c'est à la représentation nationale de les concevoir, et c'est le rôle d'une candidate que de les soumettre à la ratification des électeurs, dépositaires de la Souveraineté Nationale : je souhaite endosser ce rôle.

Voici quelques idées fortes :
  • La lutte contre la précarisation de l'emploi ne peut passer que par une politique volontariste de relocalisation dans l'agriculture, l'industrie comme les services. Il faut sortir de la gestion de la pénurie d'emploi et du financement par nos économies du développement des pays à bas coûts. Au contraire, nous devons passer à une promotion active de la fabrication locale en éliminant systématiquement les facteurs de concurrence déloyale, à commencer par les prix artificiellement bas des transports internationaux, source première du réchauffement climatique. Quand le prix des produits importés seront augmentés des coûts qu'ils induisent pour la société, et que les productions locales seront allégées des charges indues, les productions locales pourront retrouver leur place, et l'emploi repartira à la hausse.

  • Il faut cesser de baisser les bras, et de se renvoyer les responsabilités, devant le double mur de l'exclusion et de la délinquance qui s'alimentent mutuellement. On ne luttera pas contre la délinquance en stigmatisant une population, mais en promouvant l'intégration d'une part, tout en sanctionnant efficacement les comportements inciviques de l'autre. Cela passe par un pacte d'intégration agissant à deux niveaux d'importance égale. Rassurer les populations stigmatisées, dont beaucoup sont déjà français, en ajoutant aux déclarations des mesures concrètes contre les discriminations, comme le « testing » pour l'emploi et le logement. Mais par le même pacte, ceux qui, n'ayant plus « l'excuse » de l'exclusion pour leurs comportements délictueux doivent être sanctionnés, même si cela implique une importante hausse des moyens de la Justice et de la Police. Nous ne pouvons plus accepter que des peines prononcées ne soient pas exécutées par manque de place dans les prisons. C'est une question de volonté. Et cette volonté, nous devons l'avoir sans faiblesse.

  • Ce qui unit ces deux politiques c'est le sens de la Nation. Un sursaut national est nécessaire. Il y faut un mélange de pragmatisme, d’espoir et de refus de la fatalité. Les Français souhaitent à la fois une plus grande liberté tout en conservant un État protecteur. J’affirme que ces aspirations ne sont pas antinomiques. Les libertés individuelles ne sauraient être garanties sans un État fort. À force d’adaptations à un cadre supranational européen et d’accommodements politiciens, l’équilibre a été rompu. Pour renouer le pacte de confiance entre les Français et leurs dirigeants, il est impératif de réformer nos institutions. Notre pays, en voie de déclassement par rapport aux grandes puissances économiques, a également besoin d’être modernisé. Cette modernisation doit passer d’abord par une révision complète d’un élément fondamental qui conditionne notre compétitivité industrielle : notre politique énergétique, en faisant le choix de la réduction de notre dépendance aux hydrocarbures et d’un plan de relance du nucléaire.

    Nous affirmons également notre volonté d’un développement économique et social partagé, par l’instauration d’un protectionnisme d’équilibre pour retrouver une industrie puissante, et au travers de la participation des salariés aux résultats de l’entreprise. Nous croyons enfin en la grandeur de notre pays, à son modèle et à son indépendance nationale. Face aux menaces multiples, l’universalisme républicain, la culture française et l’assimilation doivent être préservés face au multiculturalisme et à la culture « woke ». Notre conception de la laïcité doit être défendue contre le modèle anglo-saxon et contre les islamistes qui se servent de nos libertés contre nous. Cela passe aussi par une lutte sans failles contre les discriminations pour ne laisser aucune place aux procès d'intention. Notre indépendance stratégique doit enfin demeurer une priorité, pour ne plus dépendre des politiques de nos alliés.

Une idée / une mesure concrète : imposer une certification aux détenus, le certificat Voltaire, un premier pas vers le travail, la reconnaissance.
On sait que la maîtrise de la langue française est un facteur d’intégration, et qu’il faut miser sur la formation dans les prisons : proposons une approche humaniste et positive, avec de la valeur ajoutée pour éviter des comportements récidivistes et miser sur l’avenir en favorisant la réinsertion.