Groupe D&S : l'exigence de la maîtrise du risque
- 15 / 03 / 2022
- Énergies - nucléaire, Vie économique
- Bagnols-sur-Cèze
Les besoins croissants en énergie nous invitent à innover pour ne pas manquer, et à repenser notre impact sur l’environnement : consolidons et diversifions ce secteur !
Pour répondre au réchauffement climatique et la raréfaction des énergies fossiles, devenues hors de prix, la France s’électrifie : voiture, chauffage urbain... Le constat, une demande croissante d’électricité et une facture qui grimpe. La solution que le gouvernement actuel nous propose : des réacteurs de puissance de type REP et des ENR. Ce n’est pas la solution, c’est la voie d’une politique énergétique qui connait un retard à l’allumage ! Il faut rattraper le retard, et régler le constant d’un parc performant mais vieillissant.
En 2016, les acteurs internationaux, au cours de la World Nuclear Exhibition, affirment l’intérêt de réacteurs nucléaires de petites tailles. Plusieurs pays soutiennent le développement de ce type de réacteurs pour les sites isolés et où le réseau ne couvre pas la totalité du territoire. Rapidement ces positions trouvent écho pour compléter la discontinuité de fourniture des ENR, c’est la modularité de la puissance qui est alors mise en avant. Ces acteurs vont encore plus loin et trois marchés cibles sont évoqués : la production d’électricité, la production de chaleur ou d’eau douce et enfin le marché de la propulsion navale.
On peut considérer que nos premiers réacteurs à neutrons rapides répondent à la définition des SMR. Phénix en est un bon exemple : 250 MW électrique a été exploité pendant 36 ans à Marcoule. L’élément remarquable est la taille du cœur 1 m3, ou encore le coût de construction (1968), moins de 100 M€, 5 ans de chantier.
Le Gard dispose donc d’une expérience dans le domaine des SMR. Il faut la valoriser !
C’est une réponse à l’urgence climatique qui ne s’arrête pas à la frontière d’un territoire, à partir d’un électronucléaire raisonné, exemplaire et adapté qui s’oppose à la fourniture d’électricité à partir du thermique à flamme dans un monde en paix. Un pays dont l’expérience et la compétence doivent rayonner et s’imposer.
La proposition : 80% d’électricité fournie par l’électronucléaire en France pour une réduction de la facture et pour une industrie retrouvée. Une circonscription qui valorise son héritage et implante un SMR au bord du Rhône pour rester dans la course !