Un SMR à Marcoule, une troisième circo dans le vent !

Pour répondre au réchauffement climatique et la raréfaction des énergies fossiles, devenues hors de prix, la France s’électrifie : voiture, chauffage urbain... Le constat, une demande croissante d’électricité et une facture qui grimpe. La solution que le gouvernement actuel nous propose : des réacteurs de puissance de type REP et des ENR. Ce n’est pas la solution, c’est la voie d’une politique énergétique qui connait un retard à l’allumage ! Il faut rattraper le retard, et régler le constant d’un parc performant mais vieillissant.

La « solution 6 EPR » doit être complétée par des moyens novateurs pour répondre aux urgences : les SMR.
Le SMR, (Small Modular Reactor), est un réacteur nucléaire embarqué sur barge ou terrestres dont la puissance est inférieure à 300 MW. Le SMR est caractérisé par un assemblage en usine d’éléments standardisés de « grande série » offrant un prix compétitif , un déploiement rapide, et un pilotage simple et modulable.

En 2016, les acteurs internationaux, au cours de la World Nuclear Exhibition, affirment l’intérêt de réacteurs nucléaires de petites tailles. Plusieurs pays soutiennent le développement de ce type de réacteurs pour les sites isolés et où le réseau ne couvre pas la totalité du territoire. Rapidement ces positions trouvent écho pour compléter la discontinuité de fourniture des ENR, c’est la modularité de la puissance qui est alors mise en avant. Ces acteurs vont encore plus loin et trois marchés cibles sont évoqués : la production d’électricité, la production de chaleur ou d’eau douce et enfin le marché de la propulsion navale.

On peut considérer que nos premiers réacteurs à neutrons rapides répondent à la définition des SMR. Phénix en est un bon exemple : 250 MW électrique a été exploité pendant 36 ans à Marcoule. L’élément remarquable est la taille du cœur 1 m3, ou encore le coût de construction (1968), moins de 100 M€, 5 ans de chantier.

Le Gard dispose donc d’une expérience dans le domaine des SMR. Il faut la valoriser !

Un territoire visionnaire qui structure un MIX ENERGETIQUE d’EPR et de SMR, c’est mon projet pour la 3ième Circonscription.

C’est une réponse à l’urgence climatique qui ne s’arrête pas à la frontière d’un territoire, à partir d’un électronucléaire raisonné, exemplaire et adapté qui s’oppose à la fourniture d’électricité à partir du thermique à flamme dans un monde en paix. Un pays dont l’expérience et la compétence doivent rayonner et s’imposer.

La proposition : 80% d’électricité fournie par l’électronucléaire en France pour une réduction de la facture et pour une industrie retrouvée. Une circonscription qui valorise son héritage et implante un SMR au bord du Rhône pour rester dans la course !

Sans opposer les moyens de fourniture d’électricité, le Small Modular Reactor répond à de nombreux besoins : électricité, chaleur, eau, transport et donc à la demande nationale et internationale. La taille des composants réalisés en usine, la durée des chantiers et la sûreté les rendent accessibles dans un contexte où il va falloir renouveler en France un parc de réacteurs dans un délai très court (moins de 20 ans), électrifier la société et réindustrialiser. Le SMR un moyen d’éviter le syndrome des ENR où peu de composants sont fabriqués en France… Nous ne voulons pas d’une électricité avec les ressources imposées et fabriqués par les autres !