Ma politique économique pour la circonscription
L’emploi est, à juste titre, un des sujets principaux de cette campagne législative car il est avant tout un élément de preuve de l’efficacité d’une politique économique.
La dépendance n’est pas un modèle de société. Alors mettons rapidement fin à une politique économique de « bouées de sauvetage » et cultivons le goût du travail et de l’effort commun.
Bien que l’on entende parler « d’embellie nationale », notre circonscription n’en bénéficie que trop peu et demeure dans le rouge avec un taux de chômage supérieur aux indicateurs nationaux. Comment l’expliquer alors que notre bassin est riche et que des milliers de postes sont à pourvoir dans des domaines qui vont de l’industrie électronucléaire ou pharmaceutique à l’agri-viticulture en passant par les secteurs de la santé, du commerce, de l'artisanat ou encore de la logistique ? Comment l’expliquer avec de tels atouts géographiques (de l’eau en abondance, des terres de qualité, un cadre de vie avec des sites touristiques extraordinaires, placés sur un axe Nord-Sud très bien desservi par un réseau routier et autoroutier, fluvial et ferré) ?
1) Une dévalorisation totale et constante du secteur industriel et du travail
La majorité des courants politiques a jusqu’alors, et pour des raisons irrationnelles, prôné la disparition de l’industrie. Prenons l’exemple qui nous concerne au premier chef avec l’industrie électronucléaire, pourtant lieu de rayonnement, de connaissances et d’exercice de toutes les technicités. Bagnols sur Cèze qui fut la ville la plus jeune de France et qui connaissait le plein emploi a été affaiblie par des lois idéologiques telle que la Loi Bataille focalisée sur les déchets nucléaires, loi qui a largement contribué à l’affaiblissement de l’électronucléaire, celle des réacteurs, des usines de retraitement... qui sont aujourd’hui en cours de démantèlement à Marcoule sans véritable relai industriel.
Sur un autre plan, comment imaginer que la France reprenne une place de leader industriel sans industries lourdes (aux côtés des startups, TPE, PME, ETI) qui structurent et inventent les machines de demain ? Que serait par exemple l’industrie sans acier inox, sans aluminium, sans fibre de verre et sans eau ?
Autre fleuron de notre circonscription, Ferropem, doit être soutenue et accompagnée par une politique volontariste en matière de transformation des minerais, que je mènerai. Nous ne pouvons plus confier toute notre industrie à quelques pays pour quelques centimes économisés et constater en même temps la croissance du chômage et notre inexorable perte de souveraineté industrielle.
Savoir maintenir, renouveler puis dynamiser un bassin d’emplois est dans le cas de notre troisième circonscription un enjeu majeur, en combinant un dosage équilibré entre le secteur public et le secteur privé, en favorisant les liens entre toutes les initiatives entrepreneuriales de la TPE aux grands groupes. Ma détermination : favoriser l'émergence de nouveaux secteurs comme : le textile, la robotique, le numérique… sur la base de l’écosystème installé ! Favoriser la recherche privée et le déploiement de clusters pour l’émergence de nouveaux poids lourds de l’industrie, du commerce, de l’agriculture, de l’artisanat !
2) Attirer, former et valoriser les compétences locales en lien avec nos industries
Le territoire patine et n’attire plus car depuis le ralentissement de la sidérurgie, l’acharnement anti électronucléaire, le peu d'aide offert à la logistique et la position timide sur l’agroalimentaire, ou encore l’absence de maintien d’un tissu de TPE et PME, il n’y a plus d’horizon. La conséquence est sans appel : il devient désormais difficile de recruter et d’équilibrer le flux entre les TPE, PME et les grands opérateurs publics et privés.
La stigmatisation de nos fleurons industriels locaux a détourné massivement les jeunes de ces secteurs mais aussi de l’agriculture et affaibli toute l'économie. Il y a peu de startups et pas d’ETI, indicateurs d’une économie qui n’a pas de relai politique. Favoriser le retour à l’emploi commence donc par décrire correctement les métiers offerts puis imposer dans une circonscription riche de sens et de compétences une vision globale que l’on défend et accompagne. C’est tout le rôle que doivent jouer les agences de Pôle Emploi, les CCI et les organismes de formation également en perte de vitesse sur notre territoire.
Je suis, sans ambiguïté, pour le retour de services forts de l’Etat pour lutter efficacement contre le chômage en accompagnant les initiatives entrepreneuriales (Cf. ma prise de position sur l'Agri-Viticulture).
3) L’impact qu’aura votre députée sur ces sujets économiques ?
Une circonscription est un lieu où la conséquence d’une politique nationale s’applique concrètement et se fait ressentir. Votre cadre de vie économique commence par une loi, se poursuit par la qualité de l’emploi dans votre bassin et in fine se conclut par votre pouvoir d’achat. Il est donc impératif que votre Députée sache analyser avec prudence et rationalité le terrain afin de prendre les bonnes décisions qui œuvreront à la conservation de nos bastions industriels et qui ne conduiront pas injustement à une fracture de la société.
Je serai la Députée qui défendra une politique industrielle forte et fière, qui saura valoriser le travail et les compétences, notamment dans des domaines trop souvent décriés et malmenés.