“Vis ma vie” d'auxiliaire de vie : immersion dans le quotidien d’une profession essentielle
- 14 / 03 / 2022
- Santé & solidarité
L’homme ne peut vivre entièrement seul, et il n’est rien s’il ne sert que lui-même : les malades et les oubliés crient chaque jour leurs souffrances: ne restons pas sourds à leurs appels !
Quelle est l’ampleur de la crise dans notre circonscription ? Il y a 20 ans, sur le canton rural de Roquemaure (11 communes), il y avait 2 fois plus de médecins généralistes... Or, la population a depuis augmenté (1999 : 20115 hab., 2019 : 27193 hab.) et il n'y pas ou peu d’installation de médecins en perspective.
L’hôpital de Bagnols sur Cèze, dont on connait la qualité des services, envisage par manque de personnel, de fermer les urgences certaines nuits durant la période estivale. Proposons des services d’urgence privés et mettons en place l’hospitalisation directe.
Lutter contre la désertification médicale en envoyant immédiatement 4000 nouveaux docteurs juniors dans les communes où il en manque et en augmentant le nombre d'étudiants dans les professions de santé, en fonction des besoins de chaque région.
Définir une véritable stratégie nationale de santé publique et de santé mentale avec une loi de programmation sanitaire de 5 ans : doubler le budget de la prévention pour garantir des examens réguliers tout au long de la vie.
Redonner du souffle à nos hôpitaux : créer 25 000 postes de soignants à l’hôpital ; "débureaucratiser" les établissements en abaissant à 15% la part de personnel administratif contre 34% aujourd’hui ; désengorger les urgences en facilitant l’hospitalisation directe et le recours aux urgences privées.
Revaloriser les métiers de la santé : réduire les tâches administratives des médecins ; augmenter la rémunération des généralistes de 25 à 36 € par consultation, sans augmentation du reste à charge pour les Français ; augmenter les rémunérations des infirmiers du secteur public et les tarifs des actes des infirmiers libéraux d’au moins 15%.
Reconquérir notre souveraineté sanitaire : relocaliser en France la production de médicaments stratégiques ; accélérer la mise à disposition des médicaments de thérapie innovante pour les malades ; construire une filière de e-santé (santé numérique) puissante par la généralisation du dossier médical partagé (devenu "Mon espace santé"), la mise en réseau des systèmes d’information des établissements de santé, le développement de la télémédecine.
Les EHPAD en premier lieu. Ils connaissent une situation d’urgence avec une présence insuffisante des personnels soignants, et des contrôles à renforcer pour éviter abus et maltraitance.
Le secteur de l’aide à domicile en second lieu, qui a de son côté de très grandes difficultés à recruter. Il est en forte tension, tout comme le secteur hospitalier, et un poste sur cinq n’est pas pourvu ! On estime le besoin en aide à domicile à 200 000 nouveaux postes à recruter d’ici les 7 prochaines années. Le financement du secteur de l’aide à domicile est en outre insuffisant et inadapté malgré les récentes revalorisations salariales notamment dans le secteur associatif.
Bien vieillir, un choix de société. Au-delà de la peur et parfois même d’une forme de rejet de la vieillesse, je me battrai pour que le “bien vieillir” soit possible en remettant le principe de la dignité au coeur du débat.
Favoriser l’offre du secteur, en apportant ma voix à une loi de programmation et de moyens dédiée au Grand Âge et en défendant la diversité des solutions (domicile, ehpad, résidences, familles d’accueil … ) : à chacun son accompagnement !
Créer des ponts entre toutes les solutions pour apporter une réponse plurielle au défi du vieillissement de nos aînés, dans une circonscription rurale où les anciens vivent aussi bien dans les petites villes que dans des hameaux et des villages.
Refondre le mode de financement du secteur du Grand Age et mettre fin aux disparités de nos territoires, notamment aux disparités départementales.
Promouvoir l’attractivité des métiers du Grand Age en revalorisant encore plus les salaires et soignant l’image du personnel.
Réclamer une augmentation des moyens financiers des OPCO pour former 200 000 postes à créer à domicile, et 200 000 autres en EHPAD.